• 1) LES BLESSURES ET LES COUPURES

    Dans la cuisine :
    Tous les objets piquants (fourchettes et piques à brochettes) ou coupants (couteaux, verres) ne doivent jamais être accessibles. Utiliser des fermetures sécurisées pour bloquer les tiroirs, les armoires.
    Dans le reste de la maison :
    Les portes doivent être bloquées par des « bloque portes » qui évitent les doigts écrasés coincés ou sectionnés.
    A l’extérieur :
    Mettre sous clés les outils de jardin et si votre enfant veut vous aider lui offrir des jouets en forme d’outils. Ne pas tondre la pelouse en sa présence à cause des risques de projection. Ne jamais confier la tondeuse à un enfant même en âge de raison. S’il veut aider, lui faire ramasser les feuilles.
    Voitures et garages :
    Ne manœuvrer pas votre véhicule si vos enfants sont à proximité. Vérifier avant la fermeture des portes que les petits doigts ne traînent pas dans les jointures Leurs interdire la manipulation des portes et coffre. Ne jamais leurs prêter vos clés. Si la porte de votre garage est automatique, vérifier que tout le monde est sorti avant manipulation.

     

    2) LES BRULURES

    Les pièces à sécuriser : La cuisine, la salle de bains mais aussi à l’extérieur (attention au barbecue).
    L’installation électrique : Si votre résidence est ancienne, s’assurer de la conformité de l’installation, investir dans des caches prises à clés pour les prises non conformes (en attendant de les changer).
    Ne pas laisser traîner une rallonge connectée au secteur, l’enfant peut s’électrocuter. Il peut aussi avoir strangulation. Ranger donc après usage.
    La cuisine :
    Lieu dangereux pour un enfant de moins de 6 ans.
    L’enfant n’a pas à s’y trouver lors de la préparation des repas, il est préférable de cuisiner quand il dort où qu’il est à l’école ou à la crèche.
    Placer une barrière de porte, votre enfant pourra vous voir mais ne pourra pas passer. Installer un rebord de protection à votre plaque de cuisson et une grille à votre four. Utiliser les plaques du fond le plus souvent et toujours tourner les manches des casseroles vers le mur ou mieux, vous faire offrir des casseroles à manches amovibles. Mettre les allumettes et autres briquets hors de portée. Couper le gaz après chaque utilisation, l’enfant veut souvent faire comme maman et tourner les boutons de la gazinière. Lors des repas, vérifier la température des aliments. Ne pas laisser à proximité une cafetière ou théière encore chaude.
    La salle de bains :
    Bloquer son accès par un verrou pour éviter les intrusions à vote insu. Equiper votre chaudière ou votre ballon d’eau chaude d’un thermostat limitant la chaleur. Il existe des installations qui se fixent sur les robinets et qui limite la température à +/- 45°. Jusqu’à 4 ans vérifier la température du bain avec un thermomètre, ne vous fier pas à votre poignet ou votre coude.
    Au jardin :
    Votre enfant ne doit jamais s’approcher du barbecue. Eteindre le foyer après utilisation. Ranger tous les ustensiles. Le soleil : Les brûlures solaires ne sont pas à négliger. L’installer à l’ombre, l’habiller de vêtements légers et d’un chapeau. Appliquer un écran solaire adapté aux enfants (indice 30) et renouveler l’application toutes les 2 heures si l’enfant transpire ou va dans l'eau. Eviter les expositions entre 11h et 16h. Donner à boire très souvent.

    3) LES CHUTES

    De 0 à 2 ans :
    La chute de la table à langer est la chute la plus fréquente et peut se solder par des traumatismes graves, voire des fractures. Installer la table à langer dans un angle, dans le sens de la longueur, avec un tapis au sol pour amortir une éventuelle chute. Tout préparer avant le change (ou la bain) pour ne pas à avoir à s’éloigner. En cas d’obligation d’éloignement prendre son enfant dans les bras. Les chutes de poussette ou chaise haute ou même canapé sont toujours liées à un défaut de surveillance très bref ou les mouvements parfois très brusques des enfants. Choisir un matériel conforme aux normes de sécurité et attacher l’enfant sans oublier de le surveiller en permanence. Ne jamais poser un transat ou un siège sur une table ou un meuble. Ne jamais installer l’enfant sur le canapé même calé avec des coussins. En voyage, prévoir une barrière de sécurité si l’enfant dort dans un grand lit.
    A partir de 18 mois :
    Les chutes des fenêtres et balcons sont les plus fréquentes. L’enfant se penche, bascule et tombe dans le vide. Il peut aussi être poussé ou encore se prendre pour son héros de dessin animé favori (attention à Batman, Superman…). Expliquer à l’enfant qu’il ne s’agit que d’un dessin animé, que les personnages ne sont pas réels et que dans « notre monde » les gens ne volent pas. IL faut donc équiper les fenêtres de systèmes de blocage permettant juste l’aération ou faire poser un grillage de sécurité. Les chutes dans les escaliers surviennent lors d’un bref défaut de surveillance lors de la fermeture de la porte de son appartement ou lors de la visite chez des amis. Protéger l’accès par une barrière à utiliser jusqu’à l’âge de 3 ans en haut et en bas. Recouvrir les marches de moquette ou de tapis adhésif bien fixé. Protéger le sol avec une moquette épaisse ou un tapis pour amortir la chute. Si la rampe possède un vide trop important entre les barreaux laissant la possibilité à l’enfant de passer la tête, protéger à l’aide d’une moustiquaire solide ou un grillage en plastique.

    Le couchage en lit superposé est déconseillé aux enfants de moins de 6 ans. Les enfants risquent de tomber pendant leur sommeil ou le jeu. Le risque de traumatisme est très important vu la hauteur des lits. Si par manque de place c’est le seul choix possible pour faire coucher vos enfants alors prendre le lit le moins haut comportant une barrière de sécurité la plus haute. Sur le sol ne pas hésiter à mettre un tapis très épais même en présence d’une moquette. Beaucoup de jeux amusants peuvent s’avérer être dangereux. On ne peut pas tout interdire ni tout surveiller.
    Protéger les coins saillants, tous les éléments qui dépassent et les radiateurs avec une épaisse mousse assez rigide. Il existe dans le commerce divers types de protections, choisir les plus adhésives et les plus rembourrées.
    Les chutes des plus grands :
    Pour éviter tout traumatisme grave, le port du casque et de protections adaptés sont impératifs pour les sports de type vélo, ski, équitation, roller.

     4) LES CORPS ETRANGERS OBSTRUCTIFS

    L’introduction de corps étrangers liée à la curiosité naturelle de l’enfant est un acte fréquent. Savoir être vigilant est le meilleur moyen pour éviter les accidents. La période à risque débute lorsque l’enfant commence à attraper les objets, puis lorsqu’il grandit. Elle se prolonge jusqu’à l’âge de 3 ou 4 ans voire plus. Le plus souvent les objets sont avalés mais on en retrouve dans tous les orifices (nez oreilles ou vagin). L’ingestion accidentelle peut passer inaperçue mais dans certains cas l’objet est dangereux de par sa composition sa forme ou sa localisation. Il faudra alors se rendre chez un spécialiste disposant du matériel adéquat pour retirer le corps obstructif. Se méfier des objets à bouts pointus ou acérés (clous, vis aiguilles etc.), des objets de petite taille (style pièce de monnaie de 2 cm de diamètre), des piles, et plus particulièrement des piles boutons qui contiennent des produits extrêmement toxiques. Pour éviter les accidents, délimiter l’espace de jeux attribué à l’enfant (porte fermée, barrière), expliquer autant de fois que nécessaire qu’il ne faut pas mettre à la bouche tout ce qu’il ramasse et débuter la prévention avant même qu’il sache parler. Passer l’aspirateur très régulièrement afin d’éliminer les objets dangereux (une agrafe une punaise…) tombés sans que l’on s’en rende compte. Ranger tous les jouets de petite taille. Dans la mesure du possible, faire en sorte que les grands ne jouent pas dans la même pièce que les petits. Respecter les instructions d’âge sur un jouet (âge recommandé, norme NF ou CE). Donner l’exemple en ne mettant rien dans votre bouche (clous quand on bricole ou épingle quand on se coiffe même si c’est pratique).

    5) LES ETOUFFEMENTS

    L’étouffement entraîne une asphyxie, c'est-à-dire un arrêt de l’oxygénation de l’organisme. L’enfant peut en garder de graves séquelles, voire y laisser la vie. La vigilance et le respect de mesures de prévention simples sont donc essentiels. Selon l’âge les causes sont différentes, une fausse route alimentaire pour le tout petit par exemple. Il ne faut pas négliger pour autant la respiration en atmosphère confinée ou la pendaison. les asphyxie par strangulation : L’asphyxie provoquée par compression du cou de l’enfant n’est pas un accident exceptionnel. Chaque année en France environ 35 enfants de 1 à 4 ans meurent en s’étranglant avec une lanière une ceinture ou encore avec la chaînette de leur tétine. Choisir donc une tétine sans chaînette ou une chaînette très courte à fixer au plus bas (éviter les épaules). Ne pas laisser traîner de cordes, cordons de rideau, laisses de chien, ficelles, ceintures… La fausse route asphyxique : Accident très rare, les nourrissons peuvent s’étouffer en régurgitant les aliments et les plus grands en avalant des objets ou aliments volumineux. L’obstruction des voies respiratoires est quasi complète, mettant rapidement la vie de l’enfant en péril.
    La période dangereuse commençant à 4 mois, où l’enfant va porter à sa bouche tout ce qu’il trouve, il est donc impératif de connaître le rythme des acquisitions psychomotrices de l’enfant.
    Vers 8/10 mois lorsque l’enfant commence à se déplacer les risques sont décuplés. Il faut donc ranger et mettre hors de portée tous les objets dangereux. Il faut se méfier des noyaux de fruits, il faut couper les aliments de votre enfant, très soigneusement, ne pas lui donner de bonbons durs ou dragées.
    A partir de 4 ans il pourra commencer les bonbons tendres et de taille moyenne. Il ne faut jamais laisser traîner les capuchons de stylo, grosses piles, boutons, perles, billes, petits morceaux de jouets, petits personnages en plastique, ballons de baudruche élastiques… La fausse route non asphyxiante : L’enfant avale « de travers » un petit objet, tousse violemment, pendant quelques minutes, sans succès, devient rouge violacé, puis se calme, cela signifie que l’objet s’est trompé de voie, empruntant la trachée-artère, au lieu de continuer son chemin dans l’œsophage. Il a ensuite poursuivi sa route allant se loger dans une bronche. On parle donc d’une fausse route non asphyxiante puisque l’enfant, après une gène passagère retrouve son souffle. Pourtant cela peut avoir des conséquences graves (complications pulmonaires, infections pulmonaires à répétition…) et une extraction de l’objet (bronchoscopie) sous anesthésie générale est souvent nécessaire. Ce geste n’est toute fois pas anodin. IL faut donc ranger et aspirer régulièrement les endroits où l’enfant joue, respecter les limitations d’âges des jouets et les normes. Il faut bannir les fruits secs au moment de l’apéritif. Les autres causes : S’enfermer dans un placard, le frigo, un coffre de voiture, tous ces jeux semblent amusants pour l’enfant mais dangereux. Il faut donc lui expliquer le danger et le surveiller même s’il s’agit d’un enfant « raisonnable », la notion de danger restant très vague pour un enfant.

     

    = >Article tiré de : "LE GUIDE DES URGENCES DE L'ENFANT ET DU NOURRISSON Editions Tribune Santé"


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  • Le tabac possède des effets négatifs avant même la conception, puisqu'il est à l'origine d'une baisse de fertilité féminine. Les chances de commencer rapidement une grossesse sont donc moins grandes. Et ce fait est observé non seulement chez les fumeuses, mais aussi hélas, chez les non-fumeuses dont la mère a fumé pendant la grossesse! Le tabac favorise les grossesses extra-utérines et multiplie par 2 le risque d'avortement spontané. Les répercussions du tabagisme maternel sur le futur bébé sont maintenant bien connues. Le risque d'accouchement prématuré est près de 2 fois plus élevé chez une fumeuse, avec toutes les conséquences qui en découlent pour le développement psychomoteur de l'enfant. A la naissance, les bébés de mères fumeuses présentent un retard de croissance pour le poids, la taille, le périmètre cânien et le périmètre abdominal. Une consommation quotidienne de cigarettes, même très faible, affecte le développement du foetus. En moyenne, les enfants dont la mère fume ont une taille diminuée de 1 cm et un poids inférieur de 200g à la normale. Mais la diminution du poids de naissance peut dépasser 700g en cas d'intoxication tabagique importante. Le tabagisme maternel double également le risque de mort subite du nourrisson.

     

    => Article : Info Santé, les conseils de votre pharmacien - n°275 - Mai 2004


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  • Qu'est ce que la Trisomie 21?
    Elle est la cause la plus fréquente de retard mental chez l'enfant. Elle est due à la présence d'un chromosome supplémentaire. La moitié des enfants atteints de trisomie 21 sont également porteurs de malformations. Leur espérence de vie est maintenant de plus de 50 ans. Le risque de trisomie 21, très faible chez la jeune femme, augmente avec l'âge, surtout après 38 ans. Cependant, la moitié des enfants trisomiques 21 naissent de jeunes femmes, car ce sont elles qui ont le plus d'enfants.

    Comment savoir avant la naissance si l'enfant a une trisomie 21?
    Pour savoir si l'enfant a une trisomie 21, il faut étudier ses chromosomes (caryotype). Avant la naissance, cela nécessite un prélèvment de liquide amniotique (amniocenthèse). C'est un examen qui peut être suivi de fausse-couche (environ 1/100). C'est pourquoi on ne propose pas cet examen à toutes les femmes, mais seulement à celles qui ont un risque élevé. Jusqu'à présent l'amniocentèse était proposé essentiellement aux femmes à partir de 38 ans. On dispose maintenant d'un test réalisé à partir d'une prise de sang chez la mèere, qui permet d'évaluer le risque de trisomie 21. Il peut donc être proposé à toutes les femmes quelque soit leur âge: c'est le dosage des marqueurs sériques (hCG, AFP, Oestriol,etc.).

    Qu'est ce que le dosage des marqueurs sériques?
    Un dosage sanguin de marqueurs sériques, effectué entre 15 et 18 ans semaines depuis la date des dernières règles, permet de calculer le risque que le foetus ait une trisomie 21. Si ce risque est élevé, une amniocenèse est proposée pour s'assurer que le foetus a un caryotype normal (98% des cas). Si le foetus a une trisomie 21, une interruption de grossesse peut être réalisée si les parents le souhaitent. Ce test ne permet pas à lui seul de diagnostiquer la trisomie 21. Il ne sert qu'à dépister les femmes ayant un risque élevé. Il conduit ainsi à identifier pendant la grossesse, 60% environ des cas de trisomie 21.

     Comment se passe-t-il en pratique?
    L'analyse peut être réalisée que dans un laboratoire spécifiquement autorisé à pratiquer ces dosages. Quelques jours après le prélèvement, le résultat revient chez votre médecin exprimé en risque (par exemple 1 sur 500, 1 sur 100, etc.). C'est avec lui que vous discuterez de l'attitude à adopter. Si le risque est élevé, une amniocentèse est proposée. Généralement un risque est considéré comme élevé s'il est supérieur à 1/250, ce qui correspond au risque naturel d'une femme de 37 ans. Le risque que le foetus ait réellement une trisomie 21 est cependant faible. Si le risque d'amniocentèse est faible, l'amniocentèse n'est pas justifiée. Bien que le test ne constitue pas une garantie absolue, il est en fait très peu probable que le foetus soit atteint. Il vous permet de prendre une décision sur la nécessité ou non d'avoir une amniocentèse.

     

     => Extrait de la brochure "Diagnostic prénatal de la T21" diffusée par le Ministère du Travail et des Affaires Sociales en 1996


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  • Le chemin de la propreté est une étape clé dans le développement de votre fille ou garçon, et un bébé qui progresse devient un enfant équilibré.

    Cette capacité requiert une certaine maturité du système nerveux, laquelle est variable selon le sexe et les muscles sollicités.

    L'âge de la propreté se situe vers 20 mois pour les filles et 25 mois pour les garçons. En effet, l'appareil urinaire étant lié à l'appareil génital, la distinction entre l'émission des urines et l'érection est retardé chez les garçons.

    Chaque enfant apprend à son rythme et à sa manière.

    Les professionnels recommandent de sensibiliser l'enfant à la propreté autour de 15-18 mois et de le mettre sur le pot vers 18 mois, à condition de repérer quelques signaux:

    1. Il est mal à l'aise quand la couche est sale. ° Il se montre intéressé par les toilettes ou le pot.
    2.  Il exprime le désir de contrôler ses envies de défequer ou d'uriner. 
    3.  Il peut baisser et relever seul sa culotte, savoir et faire savoir si sa couche est sèche ou mouillée. 
    4.  Il peut rester au moins 2 heures de suite ou après une petite sieste. 
    5.  Il marche de façon assurée, il est capable de s'asseoir er de se relever du pot, de remettre à leur place des objets qui ont été déplacés, de communiquer avec des mots et/ou des gestes simples.
    6. Il veut faire les choses par lui même et se montrer indépendant en disant "non". 
    7.  Il imite le comportement de ses frères et soeurs, et veut faire "comme maman" ou "comme papa". Surtout, il faut etre patient et ne pas brusquer les choses.

     

    Source: Guide pratique pour les parents "Huggies Pull-Ups"


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